Lorsque certains équipements importants du quotidien viennent à devenir usés ou inutilisables, le premier réflexe est de vouloir le remplacer par un modèle neuf. Cependant, de nombreuses raisons poussent les plus avisés de ne pas céder à cette chimère et de privilégier une maintenance rigoureuse et le remplacement des pièces à l’achat d’un équipement entier. Vous l’aurez compris, dans cet article, vous découvrirez pourquoi le fait de changer une ou quelques pièces quand cela s’avère nécessaire est toujours la meilleure stratégie pour faire de substantielles économies. Cela se vérifie autant sur le court que sur le long terme, et se conforme également aux enjeux écologiques et environnementaux, qui visent à préserver l’avenir des générations futures. Cela permet également de pallier les délais de livraison qui s’allongent depuis le début de la crise sanitaire, tout en limitant fortement les besoins et les couts liés à la main d’œuvre. 

Une pièce peut suffire pour repousser un renouvellement total de plusieurs années.

L’urgence se fait vite sentir lorsque certains équipements essentiels viennent à faire défaut. Par exemple, lorsque notre porte de garage automatisée tombe en panne, on pense parfois que la remplacer pour un modèle neuf sera le plus rapide et efficace. Pourtant, il suffit le plus souvent de changer la Motorisation porte de garage sectionnelle pour que le problème soit résolu. Ce qui permet en premier lieu de pouvoir éviter de supporter une dépense importante et le plus souvent imprévue.

L’opération de changement d’une motorisation ne nécessite que l’intervention d’un unique opérateur, contrairement à l’installation d’une porte de garage qui elle imposera de doubler les effectifs requis. Ainsi, les économies réalisées atteignent des montants importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros en cumulant celles concernant le matériel avec celles faites sur la main d’œuvre.

Une bonne manière de pallier les délais de livraison qui s’allongent

Prolonger au maximum la vie des équipements de la maison permet aussi de pallier les pénuries qui s’accumulent sur les matériaux et les équipements. Ils concernent tant les matériaux et éléments de travaux, mais aussi les objets high- tech comme les ordinateurs et smartphones,  ou encore les véhicules, du simple deux roues aux automobiles et autres engins motorisés. 

En cause, l’appauvrissement des stocks au niveau mondial et l’arrêt de la production dans des secteurs industriels entiers durant le plus fort de la crise sanitaire. La production peinant à retrouver ses niveaux d’avant crise, freinée par la forte concurrence sur les approvisionnements en matières premières, la situation est encore vouée à perdurer. Car si cela ne suffisait pas, les circuits logistiques sont saturés et les fermetures successives de frontières, passées, actuelles et à venir vont peser fortement sur une situation déjà fort tendue. Par conséquent, les délais de livraison de tous ces biens s’allongent, jusqu’à atteindre plusieurs mois pour certains. C’est pourquoi en assurant la maintenance et en remplaçant seulement les pièces essentielles de tous ces objets, on peut s’éviter une accumulation de désagréments inconfortables. Cela nécessite quelques ajustements et impose de rompre avec certaines habitudes que la société d’hyper-consommation du vingtième siècle avait favorisées. Mais répétons-le, cela permet  aussi de réaliser des économies et de se conformer à l’air du temps en soulageant la pression sur les réserves naturelles  qui s’amenuisent ainsi que sur l’environnement. 

Soulager la pression sur les réserves naturelles et sur l’environnement

D’habitude, économie budgétaire rime avec empreinte écologique élevée, car les produits bon marché souffrent d’une obsolescence rapide, sont moins durables, car s’usent plus vite tout en souffrant d’une conception rendant difficile, voire impossible toute réparation. De plus, en plus de favoriser le dumping social, ils sont acheminés depuis l’étranger ou les couts de production sont plus faibles. Ce qui nécessite un long parcours logistique gourmand en carburant et donc fortement émetteur de GES (gaz à effets de serre).

C’est pourquoi le fait de prolonger la durée de vie de ses équipements et miser sur la qualité est vertueux à plus d’un titre. Comme nous l’avons vu, cela permet en premier lieu d’économiser beaucoup d’argent, ce qui impacte donc très positivement notre qualité de vie. Mais surtout, cela limite notre impact sur l’environnement (ce qu’on appelle l’empreinte écologique). D’abord en limitant la pression sur les matériaux et matières premières, dont les réserves s’amenuisent, et qu’il faut pour certains aller chercher de plus en plus profondément dans le sol, ce qui induit une pollution accentuée. Ensuite, transporter une pièce est beaucoup plus facile et moins gourmand en carburant, puisque moins lourd et volumineux,  pour en assurer la logistique de l’usine vers le consommateur. C’est pourquoi assurer une bonne maintenance, réparer ou faire réparer ce qui peut l’être, miser sur la qualité pour plus de durabilité, et favoriser les circuits courts en faisant appel à des prestataires et fournisseurs locaux, est doublement vertueux. Car c’est le seul moyen de concilier la lutte contre la pollution avec la bonne santé de notre compte en banque.